Jean-Luc, Anthony, Dgé et Patrick vous accueilleront dans une ambiance amicale, on peut même dire familiale.

Dans le respect des règles du Bushido, vous apprendrez les différentes techniques permettant d’appréhender cet art mais aussi de juguler au mieux une éventuelle agression avec un maximum d’efficacité et de contrôle.

Cellule Jiu-Jitsu
Cours Mardi, Jeudi de 20 h à 22 h.
Samedi de 13 h à 15 h.

Le ju-jitsu, ou jūjutsu ou encore jiu-jitsu (柔術, jūjutsu?, littéralement : « art de la souplesse » ), regroupe des techniques de combat qui furent développées par les samouraïs durant l’époque d’Edo. Elles enseignaient aux samouraïs et aux bushis à se défendre lorsque ceux-ci étaient désarmés lors d’un duel ou sur le champ de bataille.

Ces techniques sont parfois classées en cinq catégories principales : atemi waza (« techniques de frappe »), nage waza (« techniques de projection »), kansetsu- waza (« techniques de luxation »), schime-waza(technique d’étranglement) et ne waza (« travail au sol »).

Dans le terme « jū-jutsu », « jū » (柔) signifie « souplesse » et « jutsu » (術) signifie « art ». Il existe diverses transcriptions phonétiques approximatives, ce qui explique les différentes orthographes2. La graphie « ju-jitsu » est la plus utilisée dans la littérature francophone, bien que cela ne corresponde pas à la consonance.

Le terme générique « ju-jutsu » cache une réalité historique bien plus complexe : en effet, il n’a jamais existé une discipline unique et strictement définie correspondant à ce terme, réalité qui correspond au caractère vague de cette désignation « art de la souplesse ». Il s’agissait de la discipline de combat sans armes, partie intégrante du programme enseigné par chacune des nombreuses écoles japonaises (les ryū), qui ont peu à peu périclité à la fin de l’ère féodale.

Ce que l’on appelle couramment ju-jutsu désigne, aujourd’hui, soit un enseignement bien spécifique à une école particulière (il s’agit d’une pratique minoritaire, et dans ce cas, il est précédé du nom de l’école en question), soit un enseignement regroupant des techniques héritées de ces écoles et transmises au début de l’ère moderne voire après la Seconde Guerre mondiale à un plus large public, grâce au travail de recensement et de conservation des techniques commencé dès la fin du xixe siècle.

Au début du xxe siècle, des personnes se sont inquiétées de la disparition de ce savoir, due à la modernisation de l’armée et ont collecté les techniques de différentes écoles (ryū ha) de ju-jutsu pour en faire une pratique moderne, adaptée aux besoins de la nouvelle société ; ainsi, naquirent le judo, dont les composantes viennent en majorité de l’école Kito (Kito-ryū), l’aïkido, émanation plus tardive de l’école Daito (Daito-ryū), ou plus récemment le jiu-jitsu brésilien, né de l’évolution d’une variante de judo (kosen), elle-même instruite par l’école Fusen (Fusen-ryū). Véritable nébuleuse à l’origine de constructions plus ou moins récentes, le ju-jitsu est à juste titre souvent qualifié d’« art père3 ».

Bien que le ju-jutsu ne soit pas à l’origine du karaté, qui est une technique d’origine de l’archipel d’Okinawa, on en retrouve plusieurs similarités avec certaines anciennes formes de combats pratiqués sur les archipels des Ryūkyū. Bien avant l’avènement du tode à Okinawa et dans l’archipel des Ryūkyū, les insulaires pratiquaient déjà une forme de yawara d’où découlent le ju-jutsu et le taijutsu. Le taijutsu et le ju-jutsu de cette époque étaient encore indissociables de cette forme de yawara. Le taijutsu était une méthode de combat jalousement gardée secrète par la famille royale des îles Ryūkyū, les Motobu. C’était une méthode ancienne et incluse dans un style de Ryūkyū Kenpō qui était connue sous le terme Udun Ti. Elle porte aujourd’hui le nom de Motobu Ryū.