Anthony, Dgé, Clarisse et Margaux accueillent les plus jeunes.

La recherche de l’équilibre que ce soit au niveau de la corporalité ou au niveau de l’esprit est le leitmotiv de leur enseignement.

Ils préparent l’enfant à évoluer dans notre structure ou a bifurquer vers une approche plus spécifique d’un autre art martial.

De part sa diversité, le jiu-jitsu permet cet épanouissement.

Cours le Samedi de 15 h à 17 h.

Lorsque l’on parle d’arts martiaux, le plus souvent nous faisons référence à une culture qui ne clive pas le corps et l’esprit. C’est une approche que nous avons également en psychomotricité c’est pourquoi ces deux pratiques sont si intimes. La pratique des arts martiaux est bénéfique à bien des égards. Outre le fait d’être un moyen de se défouler, elle transmet des valeurs fortes qui seront un tuteur moral pour nos enfants.

Les arts martiaux travaillent la concentration, le repoussement des limites, la gestion des émotions, de nos peurs et l’estime que l’on a de soi.

Les arts martiaux sont également propices à l’épanouissement psycho­corporel de nos petits. Ils travaillent des notions fondamentales au bon développement de l’enfant telles que :
– Le timming, la gestion de l’espace et son appréhension (organisation temporo­spatiale)
– La coordination et les dissociations lors des différents enchaînements
– Le schéma corporel (perception que l’on a de notre corps lorsqu’on ferme les yeux)
– L’équilibre lors de l’apprentissage des différents coups de pieds
– Le tonus (qui est l’état de contraction permanent qui est influencé par les émotions) et le lâché prise (lors des séances de relaxation/méditation)
– La motricité globale en permettant aux enfants d’expérimenter différents moyens de déplacements
– Le travail de socialisation et de la place qu’on occupe lors d’un groupe, qui sont les prémices de nos futures interactions sociales (rivalité, amitié, entraide, etc.)

Pour finir je dirais que les arts martiaux sont des écoles de la vie et que même s’ils apprennent à donner des coups ils apprennent également à en prendre et à en sortir grandi ; plus sage.

Texte écrit par Antonin Roux, psychomotricien